Le président de l’Ordre, trop proche de la FMF ?


C’est en tout cas l’accusation formulée par la CSMF, qui a mal supporté les critiques contre l’avenant N° 8 et l’entrée des réseaux dans notre système de soins, formulées par voie de presse par le président du conseil national de l’Ordre.
Ce dernier répondait aux vives critiques lancées par la jeune Union nationale pour une médecine libre (UFML), qui lui avait reproché, dans une longue tribune, son mutisme dans cette période d’agitation du corps médical. "La CSMF, premier syndicat médical français, est consternée par les propos du président du conseil national de l’Ordre des médecins", rapporte le syndicat, en rappelant que l’Ordre avait également vertement critiqué la convention 2011.
Pour la CSMF, signataire de l’avenant N° 8 : "le président de l’Ordre prétend que cet avenant donne aux caisses des pouvoirs exorbitants et supprime les garanties que les médecins avaient ; ce qui est grossièrement faux. Ceci démontre bien qu’il n’a pas bien lu le texte de cet avenant, comme beaucoup d’ailleurs".
La Confédération estime que le président de l’Ordre a, une fois de plus, "un comportement déplacé et qu’il sort de son rôle", travestit la vérité et désinforme les confrères pour "semer la panique".

source: egora.fr

Ordre, la mise à mort.

Dans tous les combats sociétaux, l'Ordre a été du côté de la réaction. Il ne fait pas exception dans le débat en cours sur l'euthanasie, charriant dans son empressement à devancer la vraie justice, celle qui donne des droits  à la défense, des relents nauséabonds qui rappelle son fond de commerce initial, l'épuration, pas celle de 45, celle de 42.
En ce temps là l'Ordre côtoyait le bon professeur Alexis Carrel qui proposait de gazer les inutiles  sans gène manifeste. Il collaborait avec des Papon et consorts
Il est bien mal placer pour donner des leçons au Dr Bonnemaison
Dans ces moments où il montre son vrai visage, il est des médecins pour réagir, c'est aujourd'hui encore le cas. soutienbonnemaison
L'histoire se répète mais les politiques sont trop contents de ce conservatisme ordinal dont ils se servent à la demande.